Tuer le père : un rite de passage pour tout dirigeant

Rassurez-vous, il ne s'agit pas de crime, mais bien d’un passage symbolique.

Celui que traversent tous les dirigeants à un moment de leur parcours : le moment où l’on se détache d’un modèle, d’un mentor, d’une figure d’autorité… pour tracer sa propre voie.

Ce que "tuer le père" signifie vraiment

C’est oser rompre avec un héritage, une façon de faire, une relation fondatrice — non pas pour renier, mais pour se libérer.
C’est prendre la responsabilité de ses choix, même s’ils vont à l’encontre de ceux qui nous ont formés.

Identifier le père : de qui ou de quoi faut-il s’affranchir ?

Un mentor, un associé, un fondateur… ou soi-même

Parfois, le “père” est :

• Un parent qui a transmis l’entreprise familiale.
• Un mentor, un associé historique, un boss admiré.
• Un fondateur charismatique dont on prend la suite.
• Ou plus subtilement : une ancienne version de soi-même, celle qui a tout donné pendant les premières années de croissance.

Quand le modèle devient un plafond

Ce "père", au sens symbolique, nous a permis d’avancer, de bâtir, de réussir.
Mais il arrive un moment où ce modèle devient limitant.
On ne construit plus. On entretient.
Et rester fidèle à ce modèle, c’est risquer de freiner sa propre évolution.

Ce que cela implique : s’affirmer, assumer, évoluer

Rompre avec l’héritage (sans le renier)

"Tuer le père", c’est :

• Prendre des décisions à l’inverse de ce qu’on nous a appris.
• Changer de cap, même quand "ça marchait bien".
• Dire non à celui qui nous a tout appris.
• Risquer la rupture, l’incompréhension.

Devenir l’auteur de sa trajectoire

C’est là que naît le vrai leadership :

• Dans la capacité à respecter… tout en s’affranchissant.
• Dans le courage de créer à partir d’un socle, sans se contenter de le préserver.
• Dans l'acceptation de porter seul les conséquences de ses choix.

Pourquoi c’est difficile : la peur de la liberté

L’émancipation vient avec un coût

Faire ce pas, c’est accepter que :

• On n’a plus personne à blâmer.
• On devient entièrement responsable.
• On cesse d’être l’élève pour devenir l’auteur.

Un passage nécessaire pour changer de posture

Dans le parcours des dirigeants que nous accompagnons chez Scale2Sell, ce moment revient souvent :
Quand on prépare la cession, le changement de gouvernance, ou simplement un nouveau cap stratégique… il faut souvent changer de posture.

Ce n’est plus celle du bâtisseur ou du fidèle héritier.
C’est celle du leader prêt à transmettre ou à faire grandir une nouvelle vision.

Tuer le père : un passage obligé pour un nouveau départ

Un moment inconfortable, mais structurant

Ce moment peut sembler brutal. Mais il est souvent libérateur.
Il marque le passage d’un cycle à un autre, d’un dirigeant porté… à un dirigeant qui porte.

Une étape clé dans la transmission et la croissance

👉 C’est le moment où l’entreprise devient transmissible.
👉 C’est le moment où le dirigeant devient libre.
👉 C’est le moment où le leadership cesse d’être une loyauté… pour devenir une création.

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